Mathilde, une septuagénaire au ciré jaune est une tueuse à gage. Mandatée par un ancien compagnon de la résistance et accompagnée de son chien dalmatien, elle tue sans vergogne avec ses gros calibres. Seulement, elle perd un peu la tête, sa vue baisse, et confond un peu tout… Belle adaptation du roman de Pierre Lemaitre. Jubilatoire !
Marcie la discrète, qui préfère qu’on l’appelle Caroline, la cinquantaine fraîchement ménopausée, est invisible aux yeux de tous. D’ailleurs elle vient d’être remerciée par sa boîte et découvre les petits boulots alimentaires. Elle est maman d’une ado pétillante ce qui la fait se lever le matin pour faire bouillir la marmite. Et si sa discrétion devenait une force pour une vie plus excitante ?
Enfermée dans sa chambre d’EHPAD, une vieille femme a décidé de ne pas se lier aux autres pensionnaires. Samir, jeune aidant se fait un défi de lui tenir compagnie. Les premiers contacts sont plutôt tendus. Leur relation va peu à peu évoluer vers plus de compréhension mutuelle quand la vielle femme décide d’apprendre à Samir les échecs. Chaque leçon donnée par la redoutable joueuse, se trouve illustrée par une tranche...
Pôle Emploi propose à Marc un poste d’agent social dans une résidence pour personne âgées. Ce nouveau travail ne sera pas de tout repos. Chaussé d’une paire de basket, il doit répondre à tous les coups de sonnettes, quelque soit l’heure, s’assurer que chaque résident se présente au restaurant à l’heure, parler fort pour se faire entendre et surtout gérer les relations entre les pensionnaires… Entre rire jaune et humour...
Quand Daniel Pennac conseille la lecture de La Petite Lumière d’Antonio Moresco à Grégory Panaccione, il sait déjà que c’est l’un des rares artistes aptes à le traduire graphiquement… Un vieil homme vit seul dans un hameau déserté, au milieu des collines. Il coule des jours sereins quand il s’aperçoit que la nuit, quelque chose brille au loin, sur le versant d’en face et toujours à la même heure. Mais...
Infirmière à la maison de retraite Les Coquelicots, Estelle accompagne, soigne, suit les résidents. Et les voit, souvent, décéder. Ces deuils successifs l’ont fragilisée, mise à nu. Sans entamer sa volonté de rendre le quotidien des autres plus doux. Quentin Zuttion aborde la question des soignants, la carapace qu’ils doivent se construire, les méthodes qu’ils doivent élaborer pour tenir, continuer.
